#39. Désobéissance Ecolo Paris – Ecologie sans Transition


Episode spécial dans lequel je vous lis un chapitre du livre du collectif Désobéissance Ecolo Paris, intitulé Ecologie sans Transition et paru aux Editions Divergences.

Il s’agit d’une très bonne synthèse qui permet de comprendre pourquoi le capitalisme est une des causes principales de la crise écologique. Plutôt que de réécrire un autre texte sur le sujet, je préfère lire celui-ci.

Merci au collectif qui a accepté cette lecture! 

Bonne écoute!


Approfondir



Sur la question du productivisme et de l’extractivisme, je renvoi vers le livre de Anna Bednik, Extractivisme


Le collectif fait référence au livre de Andreas Malm: L’anthropocène contre l’histoire

Présentation extraite du site des éditions La Fabrique:

Du delta du Nil aux cercles polaires, le constat est effrayant : la Terre se réchauffe dans des proportions qui nous mènent aujourd’hui au seuil de la catastrophe. Le concept d’Anthropocène, s’il a le mérite de nommer le problème, peine à identifier les coupables et s’empêtre dans le récit millénaire d’une humanité pyromane. Or si l’on veut comprendre le réchauffement climatique, ce ne sont pas les archives de « l’espèce humaine » qu’il faut sonder mais celles de l’Empire britannique, pour commencer. On y apprend par exemple que dans les années 1830 la vapeur était, aux mains des capitalistes anglais, un outil redoutable pour discipliner la force de travail et une arme de guerre impérialiste ; on y suit la progression fulgurante de la machine mise au point par James Watt qui supplante en quelques années la force hydraulique – pourtant abondante et moins chère – dans l’industrie textile anglaise. En puisant dans les sources de l’histoire sociale, ce livre raconte l’avènement du « capital fossile », ou comment la combustion ininterrompue de charbon a permis de repousser les limites de l’exploitation et du profit.
Il faut couper la mèche qui brûle avant que l’étincelle n’atteigne la dynamite, écrivait Walter Benjamin dans un fragment célèbre, « Avertisseur d’incendie », où il insistait sur la nécessité d’en finir avec le capitalisme avant qu’il ne s’autodétruise et emporte tout avec lui. Pour Andreas Malm, on ne peut pas mieux dire l’urgence contemporaine de défaire l’économie fossile par des mesures révolutionnaires.


Autre livre sur le même sujet, écrit par Armel Campagne et aussi publié aux Editions Divergences.

Plutôt que de parler d’anthropocène, il faudrait parler de capitalocène.

Le dérèglement climatique nous aurait fait entrer dans « l’Anthropocène », cette ère géologique durant laquelle l’espèce humaine serait devenue la force écologique majeure. Mais le dérèglement climatique est-il réellement imputable à « espèce humaine » de manière indifférenciée et prise comme espèce naturelle ?



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